Ce sympathique petit hôte des forêts et des haies de l'est de l’Amérique du Nord sait se faire aimer des humains. S’il n'est pas attaqué, il s'apprivoise bien vite et accepte la nourriture qu’on lui tend, dont il met la plus grande partie en réserve.
Le tamia rayé a un menu varié de noix, de fruits et de graines, surtout des graines de maïs et de tournesol. À l'automne, il peut entreposer pour l'hiver jusqu'à 7 l (2 gal) de nourriture, d’où son nom scientifique, qui, en grec, signifie « intendant » ou « économe ». Le tamia possède des bajoues extensibles dans lesquelles il peut emmagasiner la nourriture pour la transporter jusqu’à son garde-manger. Chaque bajoue peut contenir jusqu’à 33 grains de maïs séché.
Le tamia rayé se creuse pour domicile un véritable labyrinthe souterrain s'étendant souvent sur plus de 3,5 m (11,5 pi) et doté d'au moins une entrée bien dissimulée. À la chambre principale, il ajoute des tunnels en cul-de-sac pour y entreposer les aliments qu’il accumule pour l'hiver. Les pièces réservées au repos sont toujours d'une propreté impeccable : les écales, les enveloppes et les excréments sont repoussés dans des tunnels de débarras.
Le tamia se réfugie dans son abri l’hiver. Il tombe dans un état léthargique pendant des périodes qui varient, mais il n’est pas considéré comme un animal qui hiberne, car il se réveille souvent pour manger et se déplacer sous terre.
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