Opisthocoelicaudia skarzynskii mesurait 12 m (39 pi) de longueur. Ce sauropode a été découvert en 1965 dans le bassin Nemegt du désert de Gobi en Mongolie lors d'une des nombreuses expéditions paléontologiques conduites par des équipes sino-polonaises. Le crâne et les vertèbres cervicales manquaient au squelette.
C'était un animal terrestre, capable de supporter le soleil ardent des latitudes subtropicales. Il vivait dans les basses terres humides couvertes de forêts saisonnières clairsemées qui formaient le paysage de la Mongolie il y a 70 millions d'années.
Opisthocoelicaudia, qui n'a été décrit que tardivement en 1977, a d'abord été considéré comme faisant partie des camarasaures. Les scientifiques le classent aujourd'hui dans les titanosaures (groupe de sauropodes). Tiré du grec et du latin, son nom, Opisthocoelicaudia, signifie « creux vers l'arrière de la queue ». Ceci en raison d’une particularité des premières vertèbres de la queue : leur face postérieure (du côté du bout de la queue) est concave tandis que leur face antérieure (du côté de la tête de l’animal) est convexe. Opisthocoelicaudia skarzynskii est la seule espèce de ce genre.
Malgré son poids énorme, que l'on estime à 30 t (33 ti), Opisthocoelicaudia tenait vraisemblablement sa queue bien au-dessus du sol lorsqu'il marchait. Elle lui servait aussi peut-être d'appui pour se lever sur ses pattes de derrière et ainsi brouter les frondaisons des arbres. Comme la plupart des sauropodes, il avait besoin de centaines de kilogrammes de végétaux par jour pour subsister.
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