Appelé Kakapo par les Maoris, ce grand perroquet terrestre abondait autrefois en Nouvelle-Zélande dans les forêts de hêtres et les prairies avoisinantes.
Le Kakapo subit depuis longtemps les effets négatifs de la chasse : pratiquement incapable de voler, il était une proie facile, il y a 800 ans, pour les Polynésiens. Puis, au XIXe siècle, l'établissement des Européens entraîna la destruction de la majeure partie de son habitat. L'introduction de certaines espèces eut également des répercussions malheureuses : l'hermine contribua directement au déclin des populations, tandis que le cerf endommagea l'habitat qui subsistait.
Au début des années 1970, il ne restait plus que 218 Kakapos et ils continuaient de diminuer en nombre. Dans le cadre de programmes de gestion et de reproduction, on transporta les Kakapos survivants dans des sanctuaires situés dans des îles. En 1995, leur nombre était descendu à 51, mais il augmenta à 86 en 2003.
Le Kakapo mesure environ 63 cm (25 po) de longueur, le mâle étant plus grand que la femelle.
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